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Tirée par les cheveux, mais la France l’emporte une seconde fois sur l’Allemagne

Et de deux pour les Bleues qui prennent une fois de plus le meilleur sur la Mannschaft, cette fois du côté de Nancy. Tout comme lors de la première manche à Metz, l’équipe de France a souffert sur certaines phases et sur un ultime exploit de la jeune gardienne Floriane André signe sa victoire sur le fil d'Ariane (30-29).

Les deux nations préparent le prochain Euro dans quelques semaines et doivent encore profiter de ce laps de temps pour peaufiner les derniers réglages en vue du jour J. Il y en eu pour tous les goûts ce dimanche avec une France aux deux visages sur les deux périodes.


Des changements apportés pour attaquer ce second match test et du déchet en début de rencontre chez nos tricolores. La réaction des partenaires de la capitaine Nze-Minko produit l’effet escompté avec une assise défensive et de l’impact pour contrer l’attaque germanique. Ce retour aux fondamentaux laisse entrevoir de belles phases et une équipe de France enfin dans un tempo bien plus convaincant (18-13 MT).

Les bonnes intentions étaient-elles restées aux vestiaires ? Ou les Allemandes se sont elles faites remontées les bretelles par leur entraîneur ? Des questions posées suite aux nombreuses maladresses tricolores dès la reprise et une équipe d'Allemagne bien appliquée dans son jeu, une gardienne qui brille elle aussi et une certaine Bolk dont nous avons parlé lors du premier match (article précédent) qui envoie des pralines de toute part. La France recule et ne trouve pas dans un premier temps les solutions adéquates (25-27, 53'). Le salut passe in extremis par une toute fin de match de bien meilleure facture et surtout la gardienne nantaise Floriane André qui fait la différence avec le dernier arrêt opportun et surtout décisif (30-29 SF).


Prochain rendez-vous pour nos Françaises dans quelques semaines cette fois dans l’ouest (Cesson et Nantes) pour deux derniers matchs tests contre la Pologne avant de s’envoler vers l’est de l’Europe. D'ici là, il faut encore travailler pour régler les différentes zones d'ombres (sans se montrer alarmiste ou pessimiste) avant d'attaquer l'Euro 2022.


Sébastien


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