Le PSG s’impose du côté de Limoges et reste toujours en tête du championnat. Malgré un léger retour en fin de partie, les Limougeauds ne sont jamais parvenus à gérer l'équation parisienne (31-38). Derrière, Toulouse réussit son opération commando pour arracher la victoire devant Saint-Raphaël, Istres et Sélestat se quittent dos à dos, Chambéry s’impose à Aix.
Limoges n’est pas parvenu à renverser l’ogre parisien et le champion de France reste en tête de la Starligue (31-38). Rapidement lancé dans son sujet, le PSG va prendre les commandes puis en mode gestion, malgré un sursaut d’orgueil des hommes d’Alberto Entrerrios toujours poussés par leurs supporters. Privé du portier suédois Palicka, Paris s’est montré toujours aussi appliqué pour porter les accélérations décisives à l’image du pivot Syprzak (9 buts) et de l’arrière Prandi (7) les meilleurs artilleurs du soir.
Le match de la peur et du maintien ne délivre aucun vainqueur entre Istres et Sélestat (30-30). Pourtant bien en place après une excellente entame (0-3 / 3-8), la lanterne rouge sélestadienne va passer à deux doigts de la catastrophe. Les Provençaux qui jouent eux aussi leur tête en Starligue poussent, recollent et mènent au score (30-28). Le jeune et remuant gaucher Hugo Pimenta va inscrire son 9’ but pour répondre à Lucas Vanegue (13) et égaliser au buzzer. L’espoir reste d’actualité pour le promu alsacien, mais un succès en terre provençale aurait fait le plus grand bien dans ce dernier sprint !
Il suffit parfois de quelques petites minutes pour faire basculer un match et ce fut le cas hier soir entre le Pays d’Aix et Chambéry. Les Chambériens qui veulent cette saison l’Europe se sont montrés plus que patient avant de prendre les commandes et revenir en Savoie avec le sourire (32-38). Le tableau d’affichage avait bien résumé le long chassé croisé entre les 2 formations pendant 50 minutes (32-32). Hélas pour les Aixois, cette fin de match tombe totalement sous la coupe savoyarde à l’image du croate Filip Ivic. Les arrêts décisifs du gardien chambérien et le duo Costoya / Rodrigues emmènent le navire à bon port et l’Europe se rapproche de plus en plus.
Pour conclure la soirée, un match fou, haletant et qui n’échappe pas au Fenix Toulouse passé tout proche de la correctionnelle devant Saint-Raphaël (33-32). Alors que les grosses écuries sont toutes reparties défaites de la ville rose, les Varois sont passés si proche d’un exploit de taille en comptant jusqu’à 9 buts d’avance. Le message du coach toulousain dans le vestiaire avait porté ses fruits et l’égalisation arrive belle et bien pour le Fenix (27-27), tout en restant sous la menace de Johannes Marescot (6 buts) et des Varois. La délivrance arrive dans les ultimes secondes par Ayyoub Abdi dont le bras gauche ne tremble pas ! La joie et la frustration sur les visages des équipes, on vous laisse deviner pour qui…
Sébastien
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