Nantes à sa main, du suspense en Bourgogne et en Occitanie

La première journée de Starligue se poursuivait ce samedi soir avec les victoires d’Aix et de Nantes à l’extérieur. Le Fenix Toulouse s’est fait bien peur, mais dompte Dunkerque et enfin le promu Dijon sauve les meubles face à Ivry en arrachant le nul.

Créteil ne débute pas sa saison de la meilleure manière qui soit et dépose les armes devant le Pays d’Aix (27-32). Globalement, les Cristoliens tiennent le choc une mi-temps (15-15) avant de déchanter. Les Aixois peuvent compter sur la bonne entrée de Serdarevic et les déchets val-de-marnais pour passer la vitesse supérieure et revenir en Provence avec la satisfaction du devoir accompli.

Pour sa première de la saison à domicile, Saint-Raphaël n’a pas été ménagé et s’incline face à Nantes (34-39). Les Varois se retrouvent rapidement menés au score et ont le mérite d'adoucir la douloureuse en fin de match. En face, les Nantais se sont bien remis d’aplomb après le dernier trophée des champions avec notamment l’apport du toujours aussi efficace Valero Rivera (11 buts). On mentionne également le portier islandais Viktor Hallgrimsson (20 arrêts, photo de tête) on fire dans son but. L’absence de l’international français Thibaud Briet n’a pas été un frein pour le H qui remporte haut la main son voyage en terre varoise.

Dijon qui retrouve l’élite cette saison évite la défaite et en toute fin de match trouve les ressources pour égaliser devant l’US Ivry (34-34). Un duel indécis et de chaque instant entre les deux formations. Longtemps au coude à coude, les Bourguignons comptent deux buts de retard et en l’espace de quelques secondes égalisent pour sauver les meubles. Autre beau duel dans la ville rose et le Fenix Toulouse renverse Dunkerque après un long combat (34-32). Sans son capitaine et gardien international Samir Bellahcene blessé, les Nordistes répondent présents peuvent compter sur les arrêts de l’Alsacien Valentin Kieffer (14). L’USDK creuse l’écart, domine et vire logiquement en tête à la pause (16-18). Hélas, l’embellie ne dure pas et les hommes de la ville rose avec Ilic (8 buts) en chef de file recolle dans la partie (27-27, 50’). Dans un final haletant, les Toulousains prennent les commandes (32-29) et ne concèdent plus un centimètre de terrain ! Une victoire difficile, mais qui prouve le solide état d’esprit des hommes de Danijel Andelkovic.

Sébastien