Une affiche qui ne va pas forcément inscrire son nom dans les annales, mais on retiendra le succès des Bleus qui réalisent le parcours parfait avant les quarts de finale. Une dernière victoire devant l'Espagne qui s'est clairement dessiné en fin de match (28-26) et les regards sont désormais tournés sur le quart de finale soit face à l'Allemagne, soit la Norvège. La Hongrie sera également de la partie avec une place de dauphin de son groupe derrière une Suède pour l'heure intouchable.
crédit photo : IHF
Que retenir de ce France - Espagne ? Déjà, la victoire des tricolores qui concluent ce tour principal sur le sans-faute et une première place au bout. Cette rencontre se résume au jeu du chat et de la souris et on pouvait se dire par moment qu'aucun des protagonistes n'avait pas forcément l'envie de se livrer à fond. Pour preuve, le coach espagnol avait décidé de laisser ses cadres sur le banc dès le coup d'envoi. Dans les rangs français, Nikola Karabatic laissé dans les tribunes, mais le retour de Dika Mem (4/6 au tir). Rodrigo Corrales se montre plutôt à l'aise face aux tireurs tricolores et le jeu peine à se lancer. Certes, la France parvient à placer plusieurs accélérations (9-6), mais globalement un manque de rythme et Dujshebaev égalise avant la pause (13-13).
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La seconde période reste une copie conforme de la précédente, exceptée que ce sont les Hispanos qui mettent un peu plus le nez à la fenêtre pour passer devant (19-16). Il faut dire que les mains tricolores tremblent pas moment et les hommes de Guillaume Gille offrent les munitions au vice-champion d'Europe qui ne se prive pas. Ce qui va faire la différence et faire pencher la balance en faveur de l'équipe de France se résume en deux points. Les arrêts aux bons moments de Vincent Gérard (16 arrêts et 39% de réussite) et à l'envie que les Bleus inversent la tendance dans les dernières minutes (24-24 puis 27-24). Le triplé signé Prandi / Tournat / Fabregas va clore les débats et assure définitivement la première place du groupe et c'est tout (+2).
Dans le groupe 1, le derby entre nations des Balkans tourne court et la Slovénie dispose largement du Monténégro avec notamment 6 buts signés Aleks Vlah. Dans ce match sans grand enjeu comptable, les deux équipes ont fait naturellement tourner leur effectif et notamment côté monténégrin avec le gardien Simic et les Bozovic, Sevaljevic ou Branko Vujovic. Autre match pour l'honneur national dirons-nous, la Pologne reste sur sa lancée et terminer par une seconde victoire consécutive devant l'Iran. Un succès construit en première période (+6) pour le pays co-hôte du mondial et géré par la suite face aux Iraniens.
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Concernant le groupe 4, la Hongrie prend le meilleur dans une rencontre des plus offensive face au Cap-Vert (+12). Sans surprise, les Magyars déroulent devant la défense adverse et chacun apporte sa pierre à l'édifice au succès final des hommes de Chema Rodriguez. Une autre rencontre basée sur l'offensive entre le Brésil et l'Islande qui revient aux Nordiques emmenés notamment par Elisson ou le gaucher aixois Kritjansson (9 et 8 buts). Malgré l'absence de leur meneur Aron Palmarsson et longtemps menés au score, les Islandais se révoltent en fin de rencontre pour signer un 4/0 décisif ! Un succès pour l'honneur après que la Suède s'impose face au Portugal (+2) et valide la présence de la Hongrie en quart. Certains cadres suédois au repos (le gardien Palicka) et d'autres peu utilisés et les Vikings sont longtemps restés sous la menace des Lusitaniens emmenés par l'impeccable Antonio Areia (8/8). Le sort de cette rencontre se décide dans les 5 dernières minutes en faveur des Nordiques qui réalisent eux aussi le sans faute et qualifient les Hongrois par la même occasion.
Les résultats du jour :
Groupe 1 :
Monténégro - Slovénie 23-31 (8-15)
Iran - Pologne 22-26 (10-16)
France - Espagne 28-26 (13-13)
Groupe 2 :
Cap-Vert - Hongrie 30-42 (15-22)
Brésil - Islande 37-41 (22-18)
Suède - Portugal 32-30 (13-14)
Sébastien
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