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Magdebourg sacré plus de 20 ans après, le PSG balayé par Barcelone

Un scénario fou digne d'un splendide thriller qui à nouveau tourne sur des prolongations et le sacre du SC Magdebourg dont le dernier en date remonte à 2002 ! En l'espace d'un week-end, les Gladiators sont passés sur le corps de Barcelone et de Kielce, respectivement champion et vice-champion d'Europe. Un exploit et une campagne européenne 2022/2023 en mode XXL pour Nikola Porter et ses camarades.

crédit photo : EHF / Kolektiff


Vainqueur la veille de Barcelone, c’est une équipe de Magdebourg euphorique qui entre parfaitement dans sa finale (4-1). Celle-ci ne dure pas lorsque Kielce retrouve ses esprits avec en chef de file, ce diable d’Alex Dujshebaev. Les vices-champions d’Europe polonais mettent le bon tempo dans leurs offensives et qui coïncide avec le réveil du gardien Andreas Wolff. Le vent change de sens et si l'écart n'est pas des plus alarmant, ce sont bien les Polonais les maîtres du jeu et qui virent logiquement en tête (15-13 MT).


Les hommes de Talant Dujshebaev continuent de surfer sur la vague après avoir remis les pieds sur le parquet de la Lanxess Arena (+4). Aussi bien sur le plan offensif que défensif, Kielce semble bien dans ses baskets et capable de gérer son affaire. Un incident va mettre les deux finalistes dans l’attente pendant plus d’une quinzaine de minutes. Interruption du jeu suite au malaise dans les tribunes d'un journaliste. Dans ces conditions et dès la reprise du jeu, ce sont les Allemands qui bénéficient des cadeaux polonais pour revenir en jeu et arracher les prolongations (26-26).


Chaque formation se procure les ballons de la gagne et du Graal, mais ce sont bien les Gladiators qui vont porter l’estocade décisive. On parlait en demi-finale de la performance du gardien Andreas Wolff, mais cette fois son vis-à -vis, Nikola Portner, va être l’homme clé du retour du SCM dans le temps réglementaire et en prolongations. L’ex-joueur de Chambéry est monté progressivement en chauffe et Dujshebaev se prend lui aussi les pieds dans le tapis. On attendait un dernier penalty pour arracher les tirs au but côté polonais, mais un simple jet franc et l’explosion de joie des Allemands (30-29) ! Magdebourg retrouve 21 ans plus tard la joie de soulever une Ligue des champions et tout comme Barcelone, Kielce devra encore patienter une saison de plus !


Paris n’y était tout simplement pas !

crédit photo : EHF / Kolektiff


La finale pour les déçus des demi-finales comme on a coutume de l’appeler entre les deux prétendants au titre, mais qui se sont retrouvés dans le match pour la 3ème place.


Le principe reste le même pour les équipes concernées par la petite finale : surmonter la désillusion de la veille et finir sur une note positive. L’équipe qui aura le mieux digéré la déception sortira avec le bronze autour du cou ! Voilà l’adage au moment d’attaquer la rencontre entre le PSG opposé au FC Barcelone ex-tenant du titre et vainqueur des deux dernières éditions.


Le Barça et sa colonie française s'en sort au mieux et se console avec le bronze. Le week-end germanique se termine tristement et sans rien pour Paris dominé dans les grandes largeurs (37-31). Les Parisiens ont eu par le passé dans cette compétition le sursaut d'orgueil pour chercher la petite finale et revenir dans la capitale avec un sourire. Cette année, ce n'est de loin pas la même histoire et sans faire injure au champion de France, l'emprise catalane fut totale et indiscutable ce dimanche. Les 22 buts encaissés et les 13 marqués en une mi-temps, témoignent du mal parisien. Une petite étincelle lors de la deuxième mi-temps (faire pire aurait été vraiment gênant....) initiée par Sadou N'Tanzi ou Syprzak malgré ses échecs offensifs pour éviter le ridicule. Rien de plus à se mettre sous la dent et le festival signé Gonzalo Perez de Vargas dans le but barcelonais laisse tranquillement l'ex-tenant du titre repartir de Cologne avec une breloque autour du cou. Une nouvelle expérience et certes douloureuse pour Paris qui va devoir une fois de plus tirer les enseignements de cette campagne européenne qui se conclut brutalement.


Sébastien

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