Les deux derniers matchs au programme de la J3 viennent apporter quelques réponses supplémentaires sur le ton de ce championnat. Nantes s’impose face à Ivry pour s’emparer des commandes, tandis que Toulouse donne une belle migraine au Paris SG. Il est bien trop tôt pour se prononcer sur d’éventuelles “certitudes”, mais il pourrait bien y avoir une grosse perturbation dans la force (petite référence à Star Wars pour les initiés) cette saison en Starligue.
crédit photo : Luca Jordhery / HandDay
On part tout d’abord dans l’ouest et en Loire Atlantique pour assister au nouveau succès du HBC Nantes sur ses terres pour la venue de l’US Ivry (33-28). Une fin d’après-midi qui permet donc au H de s’emparer seul des commandes suite au revers du Paris SG dans la salle de Toulouse (27-35).
Que l'on ne s'y trouve pas, les Nantais se sont montrés sérieux et vigilant pour passer sans encombre l’obstacle ivryen. Pour y parvenir, le Croate Ivan Pesic s’est employé avec ses 19 arrêts dont 4 buts tout comme les Minne, Rivera et autre Odriozola (meilleur marqueur des siens avec 6 réalisations). Ivry n’a jamais courbé l’échine et s’est battu avec ses armes autour de l’expérimenté Mate Sunjic (16 arrêts), Léo Martinez ou Simon Ooms. Cependant, la différence s’est faite sur la finition, aussi bien au tir que dans la transmission. Une défaite, mais avec un rendu intéressant en vue des joutes à venir.
Un peu plus au sud et au sein de la belle ville rose de Toulouse, un doux parfum de victoire, voire d’exploit de la part du Fenix splendide vainqueur du PSG (+8). Une victoire qui s’est construite sur de solides éléments qui n’ont pas été forcément présents dans les rangs parisiens… Portés par le belge Lettens dans son but ou par un tandem détonnant Ilic / Balenciaga, les Toulousains vont bousculer sans vergogne le champion de France totalement emprunté (+5 puis +4 à la pause). Alors oui, Paris est bien revenu dans ce premier acte, mais avec des gardiens peu en réussite et des cadres eux aussi en grande difficulté, pouvait-il en être autrement ? Surtout qu’en face, galvanisé par ses supporters chaud bouillant et par la justesse du jeu proposé, Toulouse ne se gène pas pour enfoncer le clou (31-22). Une défaite sur le score de 35 à 27 et petit effort de mémoire ou il faut remonter à avril 2021 avec une défaite devant Nantes (-1) pour assister à une défaite des joueurs de la capitale. Et oui comme quoi, cela remonte !
Sébastien
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