Et voilà donc la der des der pour la fin de l'année 2022 avec la J15 et on retrouve en tête du championnat Montpellier qui s'est vu rejoindre en pôle par le Paris Saint-Germain vainqueur du choc à Nantes. Défaits à Toulouse, le MHB manque l'occasion de prendre ses distances sur le champion de France, tout comme les Nantais qui ratent le coche. Les choses bougent elles aussi en bas de tableau et dans la course aux places européennes.
Une victoire aurait certes eu un autre goût dans les rangs d’Istres qui revient tout de même de son dernier déplacement de l’année civile avec le point du nul. En voyage dans le nord, le collectif Provençal est resté quasiment dans le coup toute la partie et un dernier but signé Berkous permet de revenir sur les talons de Dunkerque avant le gong final (30-30). Dans cette lutte pour le maintien, Créteil retrouve enfin la lumière et remporte un derby à sens unique devant le voisin Ivry (32-23). Des points très importants pris par les hommes de Barbeito dans cette lutte du bas de tableau et grâce à un second acte tout en maîtrise s’imposent haut la main. Un cas de figure identique en Alsace ou après un départ canon pour Chartres (1-7), Julien Meyer (15 arrêts) et les Chartrains partent victorieux de Sélestat (29-35). Confirmation juste avant les fêtes de la bonne forme des partenaires de Vanja Ilic et les Sélestadiens enfin victorieux la semaine passée à Limoges restent fanny à domicile.
Le Pays d’Aix répond présent et retrouve également le doux parfum du succès lors de son passage dans le Var. Un duel de longue haleine sur le parquet de Saint-Raphaël avant que le PAUC privé du gardien Wesley Pardin blessé ne s’empare des commandes en fin de match (31-34). Dans la course à l’Europe, l’USAM Nîmes ne gâche pas sa chance et domine son affaire face à Limoges après 20 minutes équilibrées (34-29). La seconde mi-temps fut bien moins prolifique en buts côté gardois, mais la Green Team n’a jamais été en danger devant des Limougeauds qui marquent le pas en cette fin d’année. Ni vainqueur ni vaincu en Savoie entre Chambéry et Cesson-Rennes (24-24). Ce fut un long mano à mano entre deux équipes qui vont connaître chacune une prise de pouvoir dans la partie et les Bretons ne peuvent empêcher Benjamin Richert (9 buts) d’égaliser sur penalty après également plusieurs arrêts salutaires signés Filip Ivic (24-24).
En ce qui concerne le haut de tableau, le combat fait toujours rage et nous promet un sprint plus qu’intéressant en février prochain pour la reprise après la coupure du mondial. En préambule ce mardi soir, le Fenix Toulouse confirme son statut de bête noire des grosses cylindrées du championnat et accroche Montpellier à son tableau de chasse (31-30). Une ambiance de feu au palais des sports et des Toulousains sur courant alternatif, mais qui réussissent l’exploit devant les Montpelliérains dans un final haletant. Des absents de marque des deux côtés (Ilic, Bolzinger, Descat, Konan, Bos), le Fenix qui prend la main et domine les échanges (11-4), puis le MHB qui repasse devant (23-26) avant un final de folie. Le gardien belge Lettens (14 arrêts) est à la parade et au buzzer Feutchmann transforme son penalty pour s’offrir un tour d’honneur mérité !
Qui allait pouvoir tirer profit du revers concédé par le leader montpelliérain entre Nantes et le PSG ? La réponse dans un second choc XXL en Loire Atlantique et devant plus de 10 000 personnes, les Parisiens au gong final prennent le dessus sur le H (32-33). Un match lui aussi complètement fou qui voit le PSG ne pas manquer cette seconde affiche après sa défaite dans l’Hérault. Malgré le talent de Thibaud Briet (10 buts), le retour du gardien Hallgrimsson, les arrêts du joker Manuel Gaspar (10), l’absence de Luc Steins, Kamil Syprzak, ainsi que Adama Keita et Luka Karabatic sous la menace d’une exclusion définitive, c’est bel et bien Paris qui a su résoudre l’équation finale. Pour ce sortir des griffes nantaises, Elohim Prandi s’en est allé tromper la vigilance du portier portugais et derrière Andreas Palicka (13 arrêts) a donné la victoire aux siens en stoppant Valéro Rivera sur penalty.
Sébastien
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