On l'attendait avec impatience pour ne pas dire plus dans les rangs provençaux et c'est désormais chose faite pour Istres vainqueur sans peur de l'US Ivry. Scénario en deux temps en Savoie pour un clap de fin en faveur de Chambéry devant Saint-Raphaël. Passage dans le Val-de-Marne instructif et surtout réussi pour Aix qui repart de Créteil avec le sentiment du devoir accompli.
Il a fallu s'armer d'une grande patience dans les rangs d'Istres, mais en ce 28 octobre, les joueurs de Gilles Derot cherchent enfin leurs premiers points. Pour cette grande première, les Provençaux se sont montrés réalistes et conquérants pour rendre une copie très propre face à Ivry (30-20). Une partie sérieuse et surtout un collectif en réussite autour des Dentz ou autres Berkous pour prendre de la hauteur tout au long de l'heure de jeu. Le visiteur ivryen toujours privé de Martinez, mais avec le retour de Vorkapic n'a pas trouvé la solution miracle pour éviter la déroute et en prime est tombé sur un Manuel Ledo inspiré (38% d'arrêts). Bref, une soirée parfaite pour Istres !
Soyons francs, au moment de jeter un œil sur la tableau d'affichage et ce 14-8 à la pause en faveur de Chambéry, on pouvait se dire que Saint-Raphaël allait "galérer" pour chercher son salut. Ce fut le cas, mais les Varois ont montré un bel était d'esprit pour sortir de leur torpeur en seconde période. Vincent Gérard (16 arrêts) s'est mis au niveau de son vis à vis Filip Ivic (13 arrêts) pour relancer le débat et mettre la pression sur les épaules chambériennes. Le SRVHB ne termine pas si loin avec des artilleurs retrouvés (Bataille / Henigman) et pouvait rêver à mieux en fin de match. La gestion des ultimes banderilles fut à l'avantage des Savoyards emmenés par Richert (8 buts) qui gèrent la dernière action pour finalement s'en sortir indemnes (25-24).
On en termine par ce voyage en terre cristolienne pour voir Aix réussir sa nouvelle sortie et rester dans la lignée de son dernier succès en coupe d'Europe. L'ancien de la maison, Thierry Anti assiste à la prise de pouvoir de ses hommes au sortir de son temps mort (5-8 / 8-8 / 15-11 / 26-20). Retour d'Antoine Ferrandier dans les rangs de Créteil et on ne peut pas dire que les Cristoliens vont courber l'échine avec les nombreux arrêts du serbe Jandric ou encore des actions de haute voltige conclues par Ponciano ou Lopes. Hélas, bien insuffisant pour ennuyer les Aixois sur le fond. Lagarde, Accambray et Labigang passent en force et c'est bel et bien le PAUC qui a le dernier mot (32-27).
Laila et Sébastien
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