Le retour de la Starligue au sortir de la dernière pause internationale de la saison avec la J26. Deux rencontres comme mise en bouche ce jeudi soir en Bretagne puis dans le Gard. Montpellier se remet la tête à l'endroit à Cesson et l'Europe tend toujours les bras à Nîmes vainqueur de Créteil.
On reprend les bonnes vieilles habitudes sur tout les terrains de France et Montpellier retrouve des couleurs pour son long voyage vers Cesson-Rennes (22-25). Un match de gardiens avec le show qui vous est offert par le duo Arnaud Tabarand / Rémi Desbonnet (photo de tête) avec 41 et 46 % d'arrêts svp ! Il y eu aussi les pertes de balles de chaque côté dans ce match de costaud et qui voit les 2 équipes se dépenser sans aucune restriction. Du talent clairement dans le rang des Irréductibles avec les petits jeunes qui poussent au portillon tels que Michal Baran ou Mathéo Briffe (malgré ses échecs au tir). Du côté montpelliérain, les changements défensifs n'ont pas forcément apporté les effets escomptés à certains moments, mais le début de seconde mi-temps s'avère décisif dans la construction du succès final. Les exploits à répétitions du cher Tabarand ne suffisent plus pour masquer les carences de ses coéquipiers face à Desbonnet ou dans le dernier geste. Yanis Lenne (5 buts) et le MHB ferment la boutique en laissant derrière eux les Bretons qui n'y arrivent plus. Le travail est fait pour les hommes de Patrice Canayer qui ont su percer le verrou cessonnais et repartir avec les points.
L'ambition d'Europe et de retrouver une place sur le devant de la scène européenne trotte toujours dans la tête de l'USAM Nîmes vainqueur de Créteil dans son Parnasse (29-27). Les deux adversaires du soir aux objectifs diamétralement opposés cette saison ne se montrent pas avares dans les efforts avec des Gardois qui se sont mis progressivement sur les bons rails (17-13 MT). Alors que l'affaire semblait entendue, Sanad (11 buts) et les Nîmois s'offrent une séquence frayeur et les Cristoliens plus que concernés qui recollent (28-27). Les dernières minutes décisives et le duo Sanad / Demaille évite la blague de mauvais goût pour l'USAM qui vient à bout de l'envie cristolienne (+2).
Sébastien
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