L'addition peut apparaître brutale après la défaite des Bleus dans le remake de la finale des derniers JO et du dernier Euro qui cette fois tombe sous la coupe des Danois (37-29). Ce revers d'entrée concédé par l'équipe de France n'a rien de rédhibitoire en vue de chercher la qualification, mais les champions olympiques en titre vont devoir se remettre rapidement la tête à l'endroit !
On attendait beaucoup de ce choc d’entrée pour la France devant le Danemark, grand rival depuis maintenant plusieurs années. Les premiers échanges sont en faveur des Bleus qui peuvent également compter sur les réflexes de Vincent Gérard qui tient la maison pendant le premier quart d’heure (9-4). Le temps mort scandinave porte ses fruits, tout comme l’entrée sur le terrain du grand Niklas Landin. Le portier d’Aalborg qui raccrochera le maillot national après ces jeux va porter son pays à bout de bras. Tandis que le feu follet Mathias Gidel (11 buts) et son compère Simon Pytlick (11 buts lui aussi) inversent le cours du match (12-12 puis 17-15). Le jeu tricolore s'effiloche et malgré la rentrée d’Elohim Prandi, les Bleus perdent leurs repères et un penalty réussi par Descat permet de rester aux basques danoises (17-18).
La France s'accroche puis sombre
Les affaires ne reprennent pas forcément comme on l’espérait avec plusieurs échecs en attaque et un écart conséquent creusé par les Danois (21-17). Guillaume Gille tente de rameuter ses troupes avec l’apport des gauchers Porte et Mem pour une première réduction de l’écart (20-22) et Rémi Desbonnet signe deux parades pour voir arriver le -1 (25-26, 45’). Hélas, une nouvelle fois les errances tricolores dans le dernier geste se paient avec Landin (15 arrêts) qui fait encore des siennes. Gérard met Hansen en échec dans son jardin des sept mètres, mais le duo Pytlick/Gidsel continue son récital (29-25 puis 33-27). Les ballons perdus s’accumulent, les esprits s’échauffent et les contres scandinaves font mouche pour voir les Bleus s’incliner de 8 buts (29-37). Des débuts compliqués pour les champions olympiques, mais le temps n’est pas aux regrets avant de se remettre au travail en vue de la Norvège.
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