Pour cette nouvelle journée de la Ligue Féminine, les équipes de tête répondent présentes une fois de plus avec néanmoins des fortunes diverses. On pense notamment à la victoire au finish de Metz en terre dijonnaise. Nantes, Plan-de-Cuques se montrent solides chez eux, la série reste en cours pour Nice vainqueur sur le fil à Saint-Maur, qui cède une fois de plus sur le plus petit des écarts. Scénario identique pour Mérignac du côté de Toulon suite à une belle remontée en fin de partie.
En déplacement du côté de Saint-Amand, Brest en bon leader domine les débats et prend une belle option dès la pause (15-22) et s’assure un seconde période tout en contrôle (28-38). Malgré l’absence de sa gardienne Cléopâtre Darleux et une salle à guichets fermés, le BBH s’est appuyé sur ses joueuses clés (Toublanc, Foppa, Cabral ou Maslova) pour s’assurer une sortie réussie.
Une soirée bien plus compliquée pour le dauphin Metz également en voyage vers Dijon. Les championnes de France messines menées de 5 buts dans cette rencontre vont égaliser (27-27), puis un 4-0 en faveur des joueuses de Manu Mayonnade ouvre la voie. Le courage bourguignon ne suffit pas et le trio Messin, Bouktit (10 buts), Valentini (5) et Jorgensen (8) libère leur équipe (31-34).
Les Neptunes de Nantes domptent les Piraths
Dans ce match face à une équipe du bas de tableau, Helle Thomsen a choisi de laisser une partie de ses titulaires au repos et de donner du temps de jeu à ses remplaçantes habituelles.
Un choix tactique qui joue en faveur des visiteuses. Bien décidées à vendre chèrement leur peau, les Strasbourgeoises tiennent la dragée haute aux Nantaises.
Durant ce premier acte, les Piraths bousculent les Neptunes, prenant plusieurs fois l’avantage et creusant des écarts jusqu’à plus trois buts. Une situation qui ne convient pas du tout à la coach ligérienne. Et, bientôt, Tamara Horacek et Léna Grandveau font leur apparition sur le parquet. Un changement d’effectif qui entraîne rapidement un renversement de situation radical.
Tirées par leurs leaders, les Nantaises reprennent le jeu à leur compte. Les attaques se font plus décisives et, en défense, Jessica Ryde s’enflamme, stoppant les uns après les autres tous les tirs adverses. Le retour des vestiaires ne fait qu’amplifier la différence entre les deux équipes. La gardienne nantaise continue ses exploits devant la cage, captant et détournant tirs après tirs. L’attaque, quant à elle, file à son allure de croisière. Submergées par les vagues qui s’abattent sur elles, les Piraths sombrent et s’inclinent finalement 36-20. Pour les Neptunes, cette victoire est de bon augure avant le ¼ de finale de coupe d’Europe de ce week-end.
L'album de la rencontre par Guillaume Choplin
Une victoire d’autant plus importante dans la bataille pour cette 3ème place car dans le même temps, Paris 92 sortait victorieux de son duel à Chambray (24-26). Les lionnes se sont sorties du piège tourangeau grâce à fin de rencontre en leur faveur (8-3/14-11/23-22/24-25). La gauchère Barbara Moretto a été très précieuse pour les Parisiennes dans les ultimes instants.
Bataille du maintien et le sourire sur les visages des joueuses de Mérignac qui réussissent un joli coup sur le terrain de Toulon (27-28). Ce choc entre adversaires direct tourne en faveur des Bordelaises pourtant privées de Noémie Lachaud (rouge direct) et largement derrière en seconde mi-temps (-6). Un superbe retour en force des joueuses de Christophe Chagnard pour chercher des points importants.
Enfin, Plan-de-Cuques se montre très solide sur ses terres devant Besançon (30-27). Petite frayeur lors du retour en force bisontin (14-11/21-16/25-25) avant que Gautschi et Bellonnet ne délivrent le collectif marseillais. L’excellente copie rendue par Sabrina Zazai (11 buts) ne suffit pas pour empêcher l’ESBF de connaître à nouveau la défaite. Nouvelle désillusion à domicile pour la lanterne rouge, la Stella Saint-Maur qui s’incline d’une courte tête face à Nice (28-29). Les efforts du promu val-de-marnais (+5) sont réduits progressivement à néant et les dernières minutes échappent à Djeneba Touré (8 buts) et ses camarades. Rageant !
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